Archives pour la catégorie education

LA CHARTE DE KOUROUKAN FOUGA extrait

Les représentants du mandé primitif et leurs alliés, réunis en 1236 à Kouroukan Fouga (actuel cercle de Kangaba en République du Mali) après l’historique bataille de Kirina ont adopté la charte suivante pour régir la vie du grand ensemble mandingue.

I – DE L’ORGANISATION SOCIALE:

Article 1er: La société du grand mandé est divisée en seize (16) porteurs de carquois, cinq (5) classes de marabouts, quatre classes (4) de nyamakalas. Chacun de ces groupes a une activité et un rôle spécifiques.

Article 2: Les nyamakalas se doivent de dire la vérité aux Chefs, d’être leurs conseillers et de défendre par le verbe les règles établies et l’ordre sur  l’ensemble du royaume.

Article 3: Les morikanda Lolu (les cinq classes de marabouts) sont nos maîtres  et nos éducateurs en islam. Tout le monde leur doit respect et considération.

Article 4: La société est divisée en classes d’âge. A la tête de chacune d’elles est  élu un chef. Sont de la même classe d’âge les personnes (hommes ou  femmes) nées au cours d’une période de trois années consécutives.

Les Kangbès (classe intermédiaire entre les jeunes et les vieux) doivent être conviés pour participer à la prise des grandes décisions concernant la société.

Article 5: Chacun a le droit à la vie et à la préservation de son intégrité physique. En conséquence, toute tentation d’enlever la vie à son  prochain est punie de la peine de mort.

Article 44: Tous ceux qui enfreindront à ces règles seront punis. Chacun est chargé de veiller  à leur application.

Admirer la beauté de la culture africaine depuis qu’on a perdue ces principes et valeurs faut un miracle pour qu’on s’en sort toute société doit prendre exemple sur cette charte pour le bien être de l’humanité

Tafarichiba TANGARA

 

DEF 2011 : la fraude généralisée

Malgré toutes les dispositions prises par le ministère de l’éducation de base, les sujets relatifs au diplôme d’études fondamentales se sont vendus comme des petits pains…

La nouvelle a fait le tour de Bamako. Au 2è jour du déroulement des examens du diplôme d’études fondamentales, informe le journal l’Indépendant de ce jour, une vendeuse d’eau en sachets a été appréhendée, dans un centre d’examen de Kalaban Coro, avec des sujets des examens du DEF 2011 qu’elle vendait aux élèves. Le fait est également survenu dans un autre centre d’examen à Daoudabougou, une fraude qui concerne presque toutes les matières des épreuves de cette année. Interpellée et interrogée, la jeune vendeuse, dit avoir reçu des mains d’un « monsieur » les sujets sans plus de précisions. Alertée, la Directrice de l’Académie de la Rive Droite, Mme Dicko Balkissa Cissé, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour constater avec effarement les sujets du DEF 2011, que la jeune femme était entrain de distribuer aux candidats. Comment une telle chose a t-elle pu se produire, alors que des dispositions et un important dispositif de sécurité avait été mis en place par le ministère ? Réponse atterée de Mme Cissé :  » Nous tenterons de comprendre comment ces cas de fraudes sont survenus ? ». D’où est venue la fuite ? Un enseignant démoralisé ? Qui aurait vendu les sujets ? Beaucoup pensent que la fuite est bel et bien venue du département. Reste que bon nombre de parents sont stupéfaits par cette histoire : « C’est une honte ! », s’indigne Mamadou Sankaré, père de famille à Faladiè.

Réunion de crise au ministère
Au delà de l’indignation de ce père de famille, c’est encore une fois l’état qui est visé et particulièrement le ministère de l’éducation de base, en la personne du Pr Salikou Sanogo, qui avait lui réuni son cabinet à la veille des examens. 3850 agents de police, c’est le nombre qui avait été déployé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la transparence totale ! Fi de tout ça, la fraude a eu lieu. Afin de tirer au clair cette histoire et calmer des parents soucieux de l’avenir scolaire de leurs enfants, le ministre Salikou Sanogo a convoqué une réunion d’urgence avec son cabinet. Objectif : réparer la faute et éviter d’autres cas de fraudes en remplaçant certaines épreuves déjà divulguée comme en Education Civique et Morale, en Physique et Chimie etc.

Avec cette nouvelle épine dans le talon du système éducatif malien, qu’en sera t-il des résultats de ce DEF ? L’an dernier, ils étaient faibles et avoisinaient les 32,78 de taux de réussite contre le double en 2009. Ce chiffre va t-il gonfler immodérément avec la fraude généralisée ?

Campus universitaire de la FAST : Affrontement armé entre étudiants. 8 blessés graves

Usage d’armes à feu et d’armes blanches* 8 blessés graves

Le campus universitaire de la Faculté des sciences et techniques (Fast) a été, le 3 juin 2011, le théâtre d’un affrontement sanglant entre deux groupes rivaux de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (Aeem). Au centre du conflit se trouve la gestion des internats de l’Université que certains étudiants veulent conserver au détriment du Centre national des œuvres universitaires (Cnou). L’altercation a donné lieu à l’usage de machettes, de haches et d’armes à feu, faisant de nombreux blessés transportés au centre de santé de référence de la Comme V et à l’hôpital Gabriel Touré.

L’incident qui a opposé deux groupes de leaders de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (Aeem) n’a pas commencé ce vendredi 3 juin, mais bien avant. En effet, il y a 20 jours (les 16 et 17 mai), le conflit éclatait au Campus universitaire sis à la Fast, quand des étudiants très remontés contre le Secrétaire général, Hamadoun Traoré, ont saccagé sa chambre provoquant des représailles des amis de celui-ci. Conséquences : plusieurs chambres étaient incendiées au campus, le lendemain17 mai. 

Selon nos informations, de sources universitaires et policières, le pire a été évité ce 3 juin, car la violence des affrontements pouvait donner lieu à des pertes en vies humaines. Il y a eu huit blessés graves dont quatre ont été admis à l’hôpital Gabriel Touré, « en observation », dit-on.

L’affrontement a opposé un groupe de leaders de l’AEEM d’une part, et le secrétaire général du bureau de coordination du mouvement estudiantin, Hamadoun Traoré et ses défenseurs d’autre part. Au centre de leur divergence se trouverait un accord signé par l’Aeem pour confier la gestion des internats au Centre national des œuvres universitaires (Cnou). La renonciation par l’Aeem à certains avantages tirés de la gestion du Campus, au profit du Cnou, n’a pas été du goût de certains de ses camarades qui se sont rebellés contre lui.

 N’étant pas parvenus à le faire revenir sur cet engagement, ils ont choisi de passer à la vitesse supérieure, en utilisant des moyens plus forts. De nombreux étudiants ont constitué une fronde armée pour attaquer le Secrétaire général et ses collègues. C’est aux environs de 15 heures que les assaillants se sont introduits dans l’espace universitaire pour s’adonner à des actes de vandalisme. Selon nos sources, les meneurs du groupe seraient Ali Cissé et Mamadou Diouara de la Flash, Abdoul Razac Traoré dit Zabar de la Fseg, Zoumana Sangaré et Seydou Salah Sidibé de la Fast. Nos efforts n’ont pas permis de joindre un quelconque d’entre eux. Mais selon des étudiants au campus, c’est ce groupe qui a pris pour cible des étudiants pro-Hamadoun Traoré à travers des jets de pierre. Ces derniers ont répliqué. Et le campus universitaire s’est transformé en un champ de bataille pendant une heure.

Violence à l’école

Selon Hamadoun Traoré, les échauffourées ont commencé lorsqu’il n’était pas physiquement sur les lieux. Informé par ses camarades, il a à son tour alerté le commissariat du IVème arrondissement qui s’est rendu sur les lieux. «La police n’est pas arrivée à temps», a indiqué un responsable de l’Aeem.

Effectivement avant l’arrivée de la police, les deux groupes se sont battus à l’aide de cailloux, de machettes, de couteaux et d’armes à feu, selon des étudiants que nous avons interrogés sur place. Ces mêmes étudiants assurent que plusieurs pistolets ont été saisis par les policiers à l’issue de l’affrontement. Interrogé, le commissaire adjoint du quatrième arrondissement, Jean Pierre Coulibaly, nous a indiqué qu’il n’est pas en mesure de donner une information avant de faire le rapport à sa hiérarchie. La police nous a également empêchés de faire les images des armes saisies sur les assaillants. Nous avons constaté que le Commissariat du IVè arrondissement était en effervescence : Inspecteurs et Commissaires de police étaient sur pieds dans la soirée du 3 juin, pour réunir les informations réelles sur les circonstances de l’incident. De nombreux étudiants étaient présents dans les bureaux et la cour du Commissariat dont des leaders de l’Aeem, avec à leur tête le Secrétaire général Hamadoun Traoré.

Les bureaux du commissaire et de la brigade de recherche étaient pris d’assaut, car la police procédait à des auditions. Mais pendant toute la journée du vendredi et celle du samedi, le commissariat est resté muet sur toute information au sujet de cet incident.

Vendredi, quatre blessés ont été traités au centre de santé de référence (Csref) de la commune V et les quatre autres ont été transportés à l’hôpital Gabriel Touré. Le secrétaire général lui-même a été blessé à la tête et à l’épaule et a été traité au Csref de la Commune V. Selon le médecin traitant de ce centre, sis au Quartier Mali, Dr. Yacouba Diarra, parmi les quatre blessés admis dans son service deux d’entre eux portent des légions qui ont nécessité une radio au niveau du thorax et de l’avant-bras. «Nous avons suturé les blessures pour faciliter leur cicatrisation et réduire le taux d’infection», a expliqué Dr. Yacouba Diarra.

A l’hôpital Gabriel Touré, parmi les quatre blessés admis, deux sont restés en état d’observation jusqu’au moment où nous mettons sous presse cet article.

Interwien du Dr. Dialla Konate

Cheres toutes et chers tous

Je crois que j’ai rassemble suffisamment d’elements sur la situation des etudiants et leur gestion pour enfin ecrire dans les tous prochains jours ma note d’analyse.
Pour l’heure veiller trouver ci-dessous la situation telle qu’elle se presente ce dimanche 5 juin 2011.

La situation generale
Comme quelques freres l’ont deja releve, 2 jours avant ces evenememnts de la Fast, il est arrive a la Faculte de Medecine que 2 garcons se disputent a propos d’une fille. Le garcon econduit aurait rassemble des amis a lui, ils auraient enleve et sequestre le « garcon fautif » pour lui faire subir une seance de « repassage ». Une seance de torture que nous ne pouvions imaginer arriver au Mali en temps de paix. Ils ont mis un fer a repasser au rouge et ont « repasse » le dos du garcon supplicie, lui ont « repasser » le devant avant de lui « repasser » le visage. Je n’ai pas vu ce garcon supplicie mais j’ai eu confirmation des faits.
Par ailleurs, je suis en mesure de dire que des armes continuent a circuler dans le milieu scolaire. Des jeunes sont venus me presenter un pistolet automatique charge et pret a tirer. J’ai touche l’arme, ils l’ont ouvert et m’ont montre les balles qui etaient en engagees. J’ai voulu collecter les armes et aller les rajouter a celles deja collectees par la police. Ils ont promis de me les remettre apres un ceremonial en leur sein. Car les jeunes fonctionnent desormais comme une secte avec une devotion a un chef inconteste et presque adore. Mais attention: attendez mon document d’analyse avant de condamner les jeunes. Vous verrez que les jeunes sont des victimes qui ont besoin de nous tous pour les sauver.
On m’a rapporte que le secretaire general Aeem installe mercredi dernier a la Fsjp a, des le lendemain jeudi, fait achat de 50 machettes neuves qu’il est venu presenter a la foule de certains de ses co-etudiants.

Les malades – les visites
 Ce dimanche matin, Madame le Premier Ministre et Madame le Pr. Siby Ministre de l’Enseignement Superieur ont rendu visite aux malades hospitalises. Ils ont obtenu que Diouwara se voit attribuer une chambre en chirurgie neurologique et ai son operation chirurgicale programmee sans delai. Le Directeur General de la Police est venu a l’hopital rendre visite aux malades et a promis que les dispositions vont etre rpises afin que le motif des blessures qui etait: « blessures occasionnees par un accident de la circulation sur la voie publique » soit enlevee et le « vrai motif » mentionne. Je ne crois pas pouvoir avoir les moyens de verifier ce qui sera ecrit et transmis. Et pour repondre partiellement a une question de mon frere Lahyerou Ag Aly, je dirai que la modification du motif des blessures aurait rendu impossible toute poursuite judiciaire eventuelle.
Le Recteur, Pr. Amadou Diallo est venu rendre visite aux malades.
Dans l’apres midi du dimanche le bruit avait couru dans Bamako comme quoi Ali Cisse un des blesses « libere » de l’hopital serait decede. La reaction de ses acompagnons avait ete extremement brusque et consistait a se rassembler. Saisi par eux, j’ai demanti l’information et ai casse la dynamique du regroupement. J’ai eu plusieurs conversations telephoniques avec Ali et je l’ai convaincu de revenir a l’hopital des demain lundi matin afin de se faire hospitaliser si son etat le necessite. Je suis cepoendant un peu inquiet de n’;avoir pas pu communiquer directement avec Karim Sanogo dont le telephone est reste eteint. Il avait ete donne mort vendredi nuit et samedi matin apres que la police l’ai sorti de l’hopital.
Je n’ai pas encore reussi a voir les 7 blesses du comite de coordination dont Hamadoun Traore qui fut serieusement blesse lui aussi au mons a la tete et quyi seraient tous en « lieu sur ».
En ce point de votre information,nous devons reconnaitre et saluer les efforts faits en premier lieu par Madame le Ministre Siby, le Premier Ministre et les autres autorites: Mme le Ministre de la Sante, le Recteur, le Directeur de la Police. Leurs efforts vont contribuer a ameliorer les soins prodigues par le personnel medical que nous devons, encore une fois, saluer.

Je partage l’avis de tous ceux qui disent que nous devons prenre appui de la situation presente pour resoudre le probleme global de l’education au Mali. Nous nous sommes investis depuis ndes decennies, notre patriotisme nous commande aujourd’hui d’aller au bout. Le gouvernement doit choisir d’etre avec nous car nous nous battons pour l’avenir du Mali. Je voudrais demander a nos collegues de toutes les facultes, les personnels non enseignant dont les vies ont ete manifestement mises en danger de ne pas entreprendre d’action incontrollee sans lendemain. Je vous promets un document d’analyse et, a partir de nos reflexions agregees, nous deeciderons, comme l’a indique mon frere Cherif Keita, en rassemblant tous les maliens d’ici et d’ailleurs, des villes et des campagnes autour d’actions concretes qui ne s’arreteront qu’au moment ou nous jugerons que l’ecole est en place sauve.
En cet instant je lis le message de Mamadou I. Konate qui developpe des arguments legaux aussi justifies que tous les nautres que je viens de lire dans vos messages. Croyez mois bien, la situation semble complexe mais elle est finalement etonnement simple. J’espere l’etablir dans le texte d’analyse ou il apparaitra certainement que les responsabilites peuvent etre consolidees a la charge d’une seule et unique entite morale.

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