hymme du MaliLa Confédération syndicale des travailleurs du Mali et d’autres organisations syndicales ont manifesté hier contre cette innovation. La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (COSES), le Syndicat des greffiers et secrétaires de greffes et parquets, le Syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères (SYLTAE), la section syndicale de la police nationale, ont organisé hier une marche pacifique de protestation contre l’instauration de l’assurance maladie obligatoire.À la manifestation, s’étaient joints des militants du Syndicat national de l’éducation et de la culture (SNEC) et ceux d’autres organisations syndicales. Ce sont des centaines de militants des organisations syndicales qui ont battu le pavé pour exprimer leur hostilité au régime de protection dont ils dénoncent le caractère obligatoire.
Les marcheurs ont quitté le siège de la CSTM aux environs de 9 heures, pour rallier la Primature via l’avenue Moussa Travélé et la place de l’OMVS. Ils ont remis au directeur de cabinet du Premier ministre, Makan Fily Dabo, une protestation destinée au chef du gouvernement, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, qui réceptionne ainsi son premier dossier brûlant.
La déclaration lue par le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, au nom du « collectif des syndicats contre l’AMO », évoque la colère des travailleurs qui protestent contre l’assurance maladie obligatoire. Le texte souligne le « caractère sacré et inviolable » des salaires et pensions et assimile les prélèvements contestés à « un abus, une agression qui relève d’un autre temps ».
Le collectif entend « librement choisir (notre) assurance maladie » et exige « l’arrêt immédiat des prélèvements sur (nos) salaires et (nos) pensions d’une part et le remboursement des retenues opérées d’autre part ». La marche pacifique est présentée par la déclaration comme « la première de tous les actes légitimes qui suivront pour recouvrer » ces droits.
Makan Fily Dabo a assuré avoir « pris acte de la déclaration ».
La marche a grossi à mesure qu’elle avançait vers la Primature. Des curieux massés le long du trajet encourageaient les marcheurs à soutenir la bonne cause. Sur les pancartes, on lisait : « AMO à bas », « laissez-moi mourir sans l’AMO », Non à l’arnaque et à l’escroquerie », « protection sociale, oui mais avec le consentement des travailleurs » et « diplomates disent non à l’AMO ». Ces messages se passent de commentaires.
Après la Primature, les marcheurs sont revenus au siège de la CSTM. Le secrétaire général de la section syndicale de la police nationale, Siméon Keita, a expliqué que les unités de la police rejettent unanimement l’AMO et jugé indues les retenues opérées sur les salaires. À sa suite, le secrétaire de la Syltae, Mahamadou Keita, a confirmé le rejet de l’assurance maladie par ses militants des Affaires étrangères.
c’est le même système que les permis de moto en 2009, ils cherchent qu’a préparer leurs campagnes électorales étant au 21 siècle personnes ne peut se laisser berner comme des marionnettes.
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